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pour Elle

7 février 2011

Charles INGALLS

Il y en a plus d’un que ça a fait sourire de savoir que j’étais un fan de la petite maison dans la prairie. Je trouve dans cette série bon nombre de valeurs en lesquelles je crois. Je me sens à ma place dans la plupart des rôles masculins principaux.

Je suis Charles INGALLS qui aime plus que tout au monde sa petite famille et se montre dévoué par son travail. Toujours à prodiguer des conseils à son petit monde et leur faire partager ses valeurs. Le genre de mec qui est capable de construire une maison de ses propres mains pour donner un toit et une protection a sa famille.

Je suis Nels OLESON qui lui aussi cultive des valeurs qu’il a parfois du mal à faire entendre à sa chère épouse et ses enfants. Mais il ne varie jamais et reste stoïque face aux pires situations.

Je suis Isaïa EDWARDS, avec son coté ours mal léché au premier abord mais avec un cœur gros comme ça. Un homme souvent blessé par la vie mais sur qui on peut compter dans les pires situations.

Toute la série retrace au fils des années bon nombre de petites situations de la vie que j’ai connues dans des déroulements similaires. Des bons moments, mais aussi des coups durs.

Combien d’épisodes se sont conclus en sentant quelques larmes perler au coin de mes yeux ?

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8 décembre 2010

je suis fatigué

Je suis complètement a plat ce soir, ça a commencé vers 16h30 au boulot, grosse fatigue accompagnée de bâillements, plus possible de me concentrer sur ce que je faisais, alors j’ai fait semblant de lire des papiers ou l’ordinateur histoire que ça ne se voit pas trop.
Puis retour à la maison dans la nuit, sous une pluie battante avec une ampoule de phare de grillée qu’il faudra peut-être bien que je me décide à changer un jour avant de me prendre une prune...
Je me suis d’ailleurs senti très mal lorsque a un moment j’ai doublé une voiture et que je me suis aperçu en arrivant à sa hauteur qu’il était écrit en gros sur les portières : GENDARMERIE.
Si j’avais pu soudain me liquéfier et me mêler à la pluie pour disparaître... d’autant que pour aggraver mon cas, j’étais à plus de 20 km/h au-dessus de la vitesse autorisée, et je ne compte pas la minoration de la vitesse que j’aurais également du adopter vu qu’il pleuvait...

Je me suis sans doute encore fait un film, ils n’ont pas réagi.

Arrivé à la maison, je me suis surpris à prendre le temps et la peine de nettoyer la vitre de la cheminée avant de l’allumer, ce qui fait que ce soir j’ai eu de nouveau le plaisir d’assister au grand spectacle du feu, en plus de sa douce chaleur. Cela me fait oublier la semaine précédente ou tous les soirs je ne sentais guère la différence entre l’extérieur et l’intérieur quand je rentrais. Enfin la j’exagère peut-être un peu, ma maison n’est quand même pas un congélateur...

Après une longue interrogation avec moi-même, j’ai quand même réussi à sortir quelques bricoles froides du frigo mais pas de quoi faire un festin, juste pour me dire que j’ai pris la peine de grignoter quelque chose ce soir.

Et puis au lit, crevé, fatigué, mais pas moyen de trouver le sommeil...

J’en ai marre, je ne sais plus quoi faire ni quoi penser. Est-ce que c’est le doublement des doses depuis trois jours par ma psychiatre qui commence à faire de l’effet ?

Elle me dit qu’elle me sent aller mieux, comme je lui ais dit, je ressens plutôt le contraire, je me sens de plus en plus fatigué, je fais de moins en moins de choses voire même pour les week-ends ou je suis seul, pratiquement rien.

C’est peut-être aussi du a la météo, je n’ai jamais aimé le froid, je serais plutôt un lézard qui apprécie de se réchauffer au soleil, toujours est-il que je ne me sens plus moi-même, j’ai l’impression d’avoir perdu  60% de mes capacités, un rien me fatigue, plus grand chose ne me fait envie, mes pensées ne sont que choses négatives, tristesse, lassitude, haine des autres et de leur bonheur affiché.

13 novembre 2010

Je ne t'oublierais jamais ...

On oublie les adresses
Comme les gens qui nous blessent
On oublie sans cesse
Les jours d'anniversaires et nos clefs, les repères, on les perd
On oubliera les chaînes de nos vies qui se traînent
On oublie quand même
Mais il est une chose à laquelle nous resterons fidèles

Les yeux, la voix, les mains, les mots d'amour ça reste là
Le jour et l'heure, la peau, l'odeur, l'amour ça reste là
C'est fort encore
C'est mort d'accord
Mais ça ne s'oublie pas
Ne s'oublie pas, ça
On n'oublie pas

J'oublierai ce mois d'août où j'ai dû faire la route sans toi
Sans doute
J'oublierai ma défaite et le rêve qui s'arrête
J'oublierai peut-être
Mis j'y pense encore quelque fois et ça ne s'explique pas
S'explique pas

Tes yeux, ta voix, tes mains sur moi, toujours ça reste là
Le jour et l'heure, ta peau, l'odeur, l'amour ça reste là
C'est fort encore
C'est mort d'accord
Mais ça ne s'oublie pas
Ne s'oublie pas, ça
Je n'oublie pas

Les yeux, la voix, tes mains sur moi, les mots d'amour ça reste là
Le jour et l'heure, la peau, l'odeur, l'amour c'est là
On n'oublie pas

Les yeux, la voix, tes mains sur moi, les mots d'amour
Ça reste là
On n'oublie pas
Ça ne s'oublie pas

Le jour et l'heure, la peau, l'odeur, l'amour c'est là
On n'oublie pas
Ça ne s'oublie pas

Les yeux, la voix, tes mains sur moi, les mots d'amour
Ça reste là
On n'oublie pas
Je ne t'oublie pas

Le jour et l'heure, la peau, l'odeur, l'amour c'est là
On n'oublie pas
Je ne t'oublierai jamais

(ZAZIE)

19 juin 2010

Erase and rewind

Elle est ou cette touche ?

Comme j’aimerais effacer une bonne partie de mon cerveau, rembobiner et appuyer de nouveau sur Play ...

Ou sont mes belles illusions des années passées ? Ou est ce temps ou je croyais (bien naïvement) qu’on s’aimerait toujours, que c’etait toi la femme de ma vie et qu’on regarderait grandir nos enfants dans un univers de bonheur ?

Aujourd’hui plus que jamais je suis sur un chemin ou je n’ai pas de vision au-delà du prochain pas que je vais faire.

C’est ça la maladie d’amour ?

Se sentir comme mutilé d’une partie de soi-même ?

Je n’arrive pas a t’oublier, malgré tous les mensonges qui t’ont été si subtilement distillés au point que quand j’en ai pris conscience il etait trop tard et impossible de te persuader que quelqu’un t’avait manipulée à un point tel que tu ne voulais même plus entendre mes cris d’innocence.

J’ai peur de la nuit, de me retrouver seul tous les soirs dans cette grande maison vide ou tu ne viendras plus, je pleure en revoyant toutes ces petites images de nos années de bonheur, de notre vie, je ne comprends pas...

Pourquoi je suis comme ça ? J’ai l’impression d’être une femme manquée. Notre séparation a été un déchirement qui ne fait que s’aggraver jour après jour.

Est-ce possible que quelqu’un puisse monter une telle entreprise pour mener à bien ses désirs quitte à foutre en l’air la vie de quatre personnes ?

17 mai 2010

Rechute dans le blues

Après quelques semaines qui sans être baignées d' euphorie avaient été un signe d 'espoir aprés ces longs mois d'hiver, voici que ce long week-end de quatre jours vient de me renvoyer ma réalité en pleine figure : je suis seul.

je dois me résigner au fait que la solitude me grignote petit à petit. Je suis rongé de l'intérieur, envahi par un mal qui s'est installé en moi depuis ma petite enfance. Une peur maladive des autres, de leurs paroles surtout.

Je n'arrive pas à effacer de ma mémoire tous ces instants de bonheur, je n'arrive pas non plus à trouver le petit détail qui a fait que la machine s'est enrayée. Il y a eu un petit grain de sable, puis d'autres... j'ai du mal a dire lequel fut le premier, ni quand il est entré dans notre vie. Jusqu'à il y a 7 ans, je ne vois rien qui puisse correspondre, mais ces 7 dernières années ont été parsemées de petits cailloux noirs. Et je n'y ai même pas prêté attention.

Et puis, il y a eu un caillou plus gros que les autres celui-là, ta mère, qui a monté contre moi un véritable stratagème qui a fait que tout a explosé.

Ne dit-on pas langue de belle-mère, langue de vipère ?

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2 avril 2010

Up and Down

La perspective du long week-end qui s'annonce ne m'annonce pour moi rien de bon.

Depuis des mois dèjà, ces week-ends de solitude sont un enfer. La semaine, ça passe encore, malgré de grosses difficultés passagères, je tente de sauver la face. Quand j'ai envie de pleurer, je m'isole et ça passe. Mais passé les actualités de la semaine professionnelle, les deux derniers jours je les passe désespérèrent seul.

Je ne vais pas me plaindre, cette solitude je l'ai voulue quelque part, mais elle est dure à assumer en continu. Toutes mes illusions passées se sont envolées, la réponse que je me fais le plus souvent à mes interrogation est : "à quoi bon ..."

Ça sert à quoi finalement de vivre ?

A être un potentiel consommateur lambda qui par son travail contribuera au bien de tous mais pas forcement à son bonheur personnel ?

L'humanité me fait penser à une fourmilière, chacun s'active pour (c'est ce qu'on lui dit) participer à l'élaboration d'une société structurée capable de connaître la croissance et le développement. Chacun doit suivre son rôle, ne pas s' écarter du chemin tout tracé et ne surtout pas remettre en cause tout cela.

24 mars 2010

La chambre des enfants

Nouvelle crise de larmes tout à l'heure, en allant rapporter je ne sais plus quoi dans la chambre des enfants, j'ai pris le temps de m'allonger sur le lit de mon fils et j'ai ressenti une énorme sensation de tristesse m'envahir. J'avais l'impression d'être allongé sur un lit dans une chambre d'hôtel.

Cette chambre je la connais pourtant, nous y avons passé quelques moments, certainement pas assez, mais le fait de la voir sous cet angle d'observation qui m'était inconnu et de penser que c'est exactement ce que mon fils voyait quand il était à cette même place durant quelques années m'a bouleversé.

La visite ce matin de sa future 7éme école et une séance psy en fin de journée n'étaient certainement pas étranger dans cette réaction...

J'ai vraiment l'impression parfois d'être dans une phase de reformatage de mon cerveau.

21 mars 2010

Post-it

2010_03__013

Rassurez-vous, le chat va bien, ce n'est qu'une petite figurine en porcelaine que j'ai malencontreusement aspirée un jour. C'était juste pour me faire penser que le jour ou je nettoierai le filtre, il faudra que je pense de le récupérer...

En fait, le papier est la depuis au moins un mois, je suis tombé dessus par hasard dans un grand moment de solitude...

J'aime bien retrouver ce genre de petits détails qui me servent d'aide-mémoire. C'est une évidence chez moi, j'ai une mémoire trés sélective. je ne retiens pas l'inutile, ni les dates, ou même plus généralement tout ce qui est composé de chiffres.

Par contre, je suis un appareil photo sur pieds. Mon esprit est rempli d'images, de souvenirs, d'objets, de lieux. Combien de fois me suis-je surpris à retourner dans des lieux ou j'étais passé plusieurs années auparavant et à me retrouver en terrain connu, comme si j'étais venu la veille, aux différences du temps prés ...

J'ai besoin aussi d'objets pour me rassurer, à toute chose est associée une histoire, des souvenirs. C'est un peu pour ça que mon bureau parait être un capharnaüm tapissé de dessins des enfants. Je me raccroche à tous ces petits souvenirs...

Ils me manquent...

20 mars 2010

Je hais les samedis

2010_03__009

Première image du matin, de tous les matins, depuis des années...

Il faut juste imaginer que des fois le chêne est couvert de feuilles vertes et que des fois aussi, le ciel est bleu... Alors je vous dis même pas quand la fenêtre est restée grande ouverte durant la nuit, qu'un léger courant d'air frais vous frôle le visage et que les oiseaux chantent comme pour remercier le soleil d'être en grande partie pour tout ça.

C'est ça aussi qui me fait tenir, depuis des mois j'attends que ce foutu printemps revienne, que cet hiver que j'ai passé dans la solitude et dans le froid se termine. Que le temps finisse par effacer de ma mémoire que dans ce décors que je croyais idyllique, Tu étais la...

Il m'est toujours difficile d'expliquer cette singularité qu'en fait je me surprenais moi-même à ne pas pouvoir contrôler. C'était mon inconscient qui me pilotait.

C'est Toi que je découvrais endormie à mes cotés, corps inerte, détendu. C'est sur ton corps que parfois ma main se laisser aller à quelques caresses, mais pas trop, pour ne pas te réveiller... Je profitais en silence de cet instant de bonheur.

Et c'est avec Elle que je passais le reste de la journée. Mais Tu et Elle n'étaient qu'un : Toi

19 mars 2010

Vivre ou survivre ?

Voici plus de quatre mois qu' Elle est partie, sur un coup de tête.

Je n'ai rien vu venir, ou bien trop tard, le venin avait déja fait son oeuvre et aucun antidote n'y pouvait plus rien. J'ai pourtant tenté maladroitement, comme d'habitude, de trouver une voie pour renouer un dialogue positif mais je ne faisais qu'aggraver la situation. Je me suis heurté à un mur.

Alors depuis, je survis. La vie n'a plus de goût, plus de sens, je suis noyé dans un flot de questions, de doutes, de soupçons, d'envies d'en finir.

Le moindre rien me fait sombrer dans le néant.

Seules deux petites lumières me disent "papa, il faut tenir bon"

Quand je pense que je la charriais auparavant sur la quantité impressionnante de médicaments qui encombraient dans une joyeuse anarchie plusieurs tiroirs et placards. J'en ai finalement un peu partout moi aussi à présent. Je suis devenu bien malgré moi un bon client supplémentaire pour toute la filière médicale. Chaque semaine voit son lot de rendez-vous, et trois fois par jour il faut ne surtout pas oublier de prendre ça, ça et ça ...

Je me pose souvent la question : QUI SUIS-JE DEVENU ?

je ne me reconnais pas quand je repense à ce que j'ai pu faire ou être par le passé. J'ai l'impression d'être une tortue, qu'il me faut penser et repenser les choses pour arriver à des résultats. et encore ...

Et puis cet énorme vide, son absence, leur absence...

Une maison vide et froide qui semble démesurée pour un petit bonhomme comme moi. Un monde de silence, encore encombré par toutes ces petites choses qui étaient "a moi" et qui se retrouvent éparpillées un peu partout faute de contenants et de volonté de les ranger quelque part ou pire, de les jeter.

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