Rechute dans le blues
Après quelques semaines qui sans être baignées d' euphorie avaient été un signe d 'espoir aprés ces longs mois d'hiver, voici que ce long week-end de quatre jours vient de me renvoyer ma réalité en pleine figure : je suis seul.
je dois me résigner au fait que la solitude me grignote petit à petit. Je suis rongé de l'intérieur, envahi par un mal qui s'est installé en moi depuis ma petite enfance. Une peur maladive des autres, de leurs paroles surtout.
Je n'arrive pas à effacer de ma mémoire tous ces instants de bonheur, je n'arrive pas non plus à trouver le petit détail qui a fait que la machine s'est enrayée. Il y a eu un petit grain de sable, puis d'autres... j'ai du mal a dire lequel fut le premier, ni quand il est entré dans notre vie. Jusqu'à il y a 7 ans, je ne vois rien qui puisse correspondre, mais ces 7 dernières années ont été parsemées de petits cailloux noirs. Et je n'y ai même pas prêté attention.
Et puis, il y a eu un caillou plus gros que les autres celui-là, ta mère, qui a monté contre moi un véritable stratagème qui a fait que tout a explosé.
Ne dit-on pas langue de belle-mère, langue de vipère ?